L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération
Réalisé par Benjamin Rath
Depuis 4 générations, le domaine Agrapart est récoltant-manipulant (pas d'achat de raisins) à Avize en Côte des Blancs.
Un vignoble de 12 ha dont 9.5ha de Chardonnay à Avize, Oger, Cramant et Oiry - Grands Crus de la Côte des Blancs.
Pascal Agrapart est sans conteste l’un des plus grand Vigneron de Champagne : Un précurseur, tel Anselme Selosse ou Francis Egly qui ont porté le Champagne de Vigneron au sommet de la Précision et du reflet du terroir.
Dès son arrivée au Domaine à la fin des années 1980, il est conscient du précieux de ses parcelles. Il a su travailler avec ardeur ses vignes pour faire bouger les lignes de la Champagne vigneronne.
Chaque décision prise suit une ligne conductrice engagée, celle d'extraire de la craie son expression la plus pure à travers un raisin sain et vivant.
Son père déjà lui disait qu’il fallait travailler la vigne comme un jardin. Il ne revendique aucune certification, ayant adopté depuis la fin des années 1980, les principes d’une viticulture organique : labours et travail des sols, composts, traitements naturels et préparations biodynamiques. Chaque parcelle est vinifiée séparément avec soin.
Les vins sont à l'image de l'homme, francs, sincères, enracinés. Chaque cuvée est une parfaite lecture de son terroir.
Les vins ne sont jamais collés ni filtrés et le remuage des bouteilles est manuel.
Pascal est désormais épaulé par son fils Ambroise et une nouvelle dynamique se dessine, en tout équilibre comme toujours .
Le "style Agrapart" est unique : tension, énergie, fine gourmandise d’une justesse rarement égalée.
Tout a commencé en 1818, lorsque Nicolas François Billecart et Élisabeth Salmon s’unissent pour donner naissance à leur maison de Champagne à Mareuil-sur-Aÿ, à dominante de pinot noir. Une histoire de famille, puisque Louis Salmon, frère d’Élisabeth et passionné d’oenologie, était impliqué dans l’élaboration des vins. Ainsi, depuis sept générations, chacun des membres de la famille s’attache à perpétuer la tradition familiale, porte une attention toute particulière au choix des meilleurs raisins, en restant fidèle à un serment immuable : « privilégier la qualité, viser l’excellence ».
Des vins de très haut niveau, d’une rare complexité, légers, droits et d’une fraîcheur étonnante
A Merfy, les vignerons du village reçoivent l’héritage des moines bénédictins de l’abbaye de Saint Thierry. En séparant minutieusement chaque parcelle en fonction de leurs origines géologiques, leurs sols, sous-sols....des noms s’écrivent sur les futures cartes du village pour devenir les« Lieux Dits » qui nourrissent aujourd’hui les racines et les plants de vignes qui y sont installés. Les traces de la présence vigneronne de la famille Taillet remontent à 1490.
Alexandre Chartogne-Taillet fait partie d’une nouvelle génération formée sous l’influence d’Anselme Selosse. Depuis 2006, il oeuvre sur ce domaine de 11 ha répartis sur 13 parcelles principales, sur le versant sud du massif de Saint-Thierry, sur la montagne de Reims. L’approche est complètement parcellaire, avec un travail méticuleux dans le vignoble et une vinification séparée. Les vins sont superbes, ils offrent une vibration énergétique rare qui fait de ce domaine l’un des plus en vue de la Champagne.
Le Domaine Dhondt-Grellet, situé à Flavigny aux portes d'Avize et au coeur de la Côte des Blancs de Champagne, se compose de 6 hectares planté de Chardonnay (sur les communes de Cramant, Chouilly et Cuis) et de quelques Pinot Noir à Avenay-Val-d’Or dans la Grande Vallées de la Marne. Le domaine est désormais dirigé par Adrien Dhondt, qui a amené avec sa jeunesse beaucoup de nouveautés.
Très inspiré par la vinification bourguignonne, il produit des vins dont les fils conducteurs sont l’élégance, la fraîcheur, la minéralité et la tension. Le vignoble est travaillé à la façon du bio, avec des sols labourés et des traitements à base de plantes. Un travail salué par les spécialistes puisque Adrien Dhondt a été élu vigneron de l’année 2017 des Trophées champenois!
Pour ceux qui découvrent, Adrien est un jeune talent de la Côte des Blancs qui fait des étincelles et qui cristallise tous les regards chez les amateurs de champagne d'auteur! Personnage fort sympathique, je le connais maintenant depuis plusieurs années et vous invite vraiment à découvrir son travail !
Mais attention ! Ce sont des Champagnes de terroirs, qui sont fait pour être dégustés entre amateurs et passionnés! En aucun cas à l’apéro avec des non Initiés !
Ce domaine familial d’une quinzaine d’hectares, fondé en 1930, est implanté depuis huit générations sur la Côte des Bars.
Pour mémoire, le vignoble de la Côte des Bar a souvent été influencé par la viticulture Bourguignonne. La richesse de ce domaine est à prime abord l’encépagement comprenant du pinot noir (50%), du chardonnay (25%) et du pinot blanc (25%), mais aussi cette veine de kimméridgien (que l’on retrouve ensuite à Chablis puis à Sancerre) qui rend les vins traçants, d’une élégance et d’une pureté incroyable.
Les parcelles sont situées sur les pentes ensoleillées de la vallée de l’Ource. Aurélien Gerbais et son épouse Audrey apportent un soin particulier au vignoble. Tous les vins qui en résultent sont de très haut niveau et progressent encore chaque année.
Hormis « Grains de Celles », les autres cuvées sont dorénavant des parcellaires mono-cépages en réserves perpétuelles initiées à l’arrivée du vigneron en 2011. La sortie de ces cuvées est l’aboutissement d’un travail long et minutieux qui donne des vins plus expressifs de leur terroir que ceux d’une seule année. Superbes !
Le Domaine Aurélien Lurquin est une licorne Absolue. Aurélien a grandi hors du vignoble, mais allait en vacances chaque été chez son grand père à Romery. Tout petit il est tombé amoureux de la nature et de la viticulture. Son rêve était donc de reprendre le domaine historique de son grand-père, ce qu’il a fait dès qu’il a été en âge d’apprendre le métier.
Un exemple de son implication totale quand il a repris la maison de ses grands-parents qui on peut dire est une ruine, c’est qu’avant de penser à changer les fenêtres ou à rénover le chauffage, le premier investissement qu’il a fait est un pressoir traditionnel flambant neuf, un très beau signe de sa passion je trouve !
En 2012 il reprend les parcelles, les travaille telles des jardins. Les vignes ne sont pas rognées, tout est fait en nature et en bio dynamie et il suffit simplement d’aller se promener dans les vignes pour se rendre compte de la force et de l’état sanitaire rigoureux de ses vignes. Les quelques hectares de Aurélien sont tous situés sur le village de Romery et il n’en sort que quelques 2000 bouteilles par an. Les vins sont millimétrés. Ce sont clairement des champagnes de passionnés, ce ne sont en aucun cas des champagnes grand public, d’ailleurs le prix ne le permet pas.
Mais pour tout passionné de champagnes … et de vins (puisqu’il y a pas mal de côteaux champenois, donc de vins tranquilles), c’est une dégustation essentielle à la culture d’un passionné une fois dans sa vie !
Des Champagnes rares, sensibles ,riches en énergie et passionnants !
La philosophie de la maison repose sur l'expression pure du terroir, mettant en avant la personnalité et l'authenticité des raisins. Chaque parcelle est vinifiée séparément pour préserver les caractéristiques uniques de chaque terroir.
Nicolas Maillart a pris la tête du domaine familial en 2003. Oenologue de formation, il a orienté la gamme vers des champagnes mûrs, fruités et complexes. Le vignoble, essentiellement situé à Ecueil dans la Montagne de Reims, est dominé par le Pinot Noir. Cela permet à Nicolas d'élaborer des cuvées intenses, expressives, avec cette touche de vinosité caractéristique, mais sans tomber dans l’opulence : les vins sont vinifiés sous bois.
Aujourd’hui c’est Fabrice Pouillon qui a repris le domaine. Il a la chance d’être présent sur les plus beaux terroirs de champagne. Il est fier de son patrimoine et exploite ses vignes dans le plus grand respect du terroir. Il prône la biodiversité, le travail des sols, la protection du vivant et le travail au cheval. Chacune des parcelles est vinifiée séparément en limitant au maximum les interventions.
Il pratique des fermentations sous levures indigènes et a même créé, il y a quatre ans, un conservatoire de levures dans un laboratoire extérieur. Dès2006, il avait d’ailleurs lancé la Méthode Fabrice Pouillon (MFP), à base de levures indigènes, de barriques et de petites cuves, qui s’applique désormais à l’ensemble de ses vins. Pour simplifier, il utilise les levures de ses parcelles pour la prise de mousse
du même parcellaire. (Je vous expliquerait en détails si cela vous intéresse 😉 ). Cela donne un marqueur terroir encore plus précis et une bulle très délicate ! Mais attention, il faudra ouvrir les bouteilles avec délicatesse, car vous risquer de perdre en Bulles. (méthode naturelle = plus de fragilité aussi )
Un champagne de vigneron à suivre de très près car il suit tout simplement les traces des plus grands vignerons comme Selosse.
De caractère très septentrional, le domaine viticole constitue la terre mère dans laquelle il puise sa force. Des premiers 100 hectares acquis en 1850 aux 240 hectares de vignoble possédés aujourd'hui, toutes les parcelles ont été patiemment choisies et acquises sur les meilleurs terroirs de Champagne, dans les Grands et Premiers Crus de la Montagne de Reims, de la Côte des Blancs et de la Vallée de la Marne.
L’enracinement des Hommes de Louis Roederer dans la vigne fait la singularité de la Maison. Chaque vigneron connaît parfaitement ses parcelles et même « ses » pieds de vigne, dont il s’occupe année après année. Ainsi se crée une intimité réelle entre la vigne et ceux qui lui consacrent leur existence. Leurs vins puisent leurs vertus dans la terre. Mais c’est le travail d’orfèvre de leurs vignerons et oenologues à chaque étape de leur création qui en fera de grands champagnes. Vignerons-compositeurs, toujours à la recherche de la perfection, les Hommes qui oeuvrent à l’élaboration des champagnes Louis Roederer savent faire fructifier cette terre, particulièrement exposée aux caprices du ciel, par la pratique d’une viticulture sur-mesure adaptée au profil de sol de chaque parcelle. Dépositaires d’une
tradition séculaire, ils recherchent la pleine maturité des raisins dans le respect du sol et de la biodiversité. La place grandissante accordée aux principes de la biodynamie leur
permet d’enrichir encore la palette de saveurs à leur disposition.
Aurélien Suenen s’illustre parmi les Nouvelles étoiles des jeunes vignerons de Champagne.
Établi sur la Côte des Blancs en Champagne, ce trentenaire élabore des champagnes d’exceptions sur 5 ha : Oiry, Cramant et Chouilly pour les chardonnays et une petite parcelle de Meuniers francs de pieds dans la vallée de la Vesle.
Aurélien écoute et observe attentivement son terroir, c’est un Métronome ! et ses Champagnes lui ressemble. De tout les Champenois que je connaisse, c’est clairement lui qui produit les vins les Purs .
Ce sera donc surtout pour les plus passionnés et curieux d’entre vous !
Le Château Fougas est une des propriétés les plus anciennes de l’appellation Côtes de Bourg, Elle a été acquise en 1976 par Jean-Yves Béchet, qui, assisté de son épouse Michèle, s’est attaché à le maintenir dans son rang de Grand Cru Bourgeois.
le vignoble s'étend sur 17 hectares de vignes d'un seul tenant dont l’encépagement se répartit entre 50% de Merlot, 25% de Cabernet Sauvignon et 25% de Cabernet Franc. Les vignes sont âgées de 40 ans en moyenne, et ont une densité de plantation de 5 550 pieds à l’hectare. En 2007, il se convertit à l’agriculture biologique, bannissant l’utilisation de pesticides. En 2010, le Château Fougas entre dans l’ère de la
Biodynamie.
Une histoire de famille et l'amour de la terre et de la vigne. C’est la 5éme génération, Amaury et Aurore Devillard qui, au fil des années, ont agrandi le domaine pour arriver à sa dimension actuelle de 37 hectares. « Comme en haute gastronomie, on ne fait de bons vins qu'avec de bons raisins. »
Les vignes sont plantées à 10 000 pieds par hectare, ce qui a pour objectif que les racines des ceps aillent le plus profond possible et reflètent ainsi au maximum le terroir de Mercurey. Les vignes sont exploitées en culture raisonnée et sans produits de traitement. Le domaine n'hésite pas à déclencher ses vendanges tardivement afin d'obtenir une maturité du raisin optimale.
Les vins du domaine sont le plus souvent prêts à déguster et goûtent bien au plus grand nombre d’entre nous, ils sont dans un style classique et gourmand avec un boisé très fin, « la bouteille idéale pour ne décevoir personne », amateurs avertis et novices seront conquis.
C’est en 1929 que remontent les origines du domaine, quand Pierre Amadieu commercialise ses premières bouteilles. Depuis l’exploitation familiale se transmet de génération en génération. Cette famille de vignerons cherche à révéler le meilleur de son terroir et à exprimer tout son potentiel en élaborant des vins d’une grande qualité.
Le vignoble est principalement niché sur les coteaux au cœur du massif des Dentelles de Montmirail, il s’étend sur 130 hectares, il est aussi situé au pied du village sur 7 hectares. Les vignes peuvent être situées entre 260 m et 500 m d’altitude, cette hauteur est à l’origine d’une maturation plus tardive des raisins ce qui amène fraîcheur et finesse aux vins. C’est dans le plus grand respect des traditions de la vallée du Rhône que le vignoble est planté en cépages : Grenache, Mourvèdre, Syrah, Cinsault et Clairette.
Les vins du domaine Pierre Amadieu sont réputés pour leur élégance et leur équilibre fruits du travail acharné de vignerons passionnés.
Le domaine Boisson-Vadot, situé à Meursault, fait partie de ces pépites cachées que tout amateur de vin aime tant découvrir. Peu connu il y a encore quelques années, le domaine ne cesse aujourd’hui de faire parler de lui grâce au niveau prodigieux de ses vins blancs étincelants de profondeur et de précision. Aujourd’hui, les amateurs les plus éclairés s’arrachent leurs précieux flacons.
Dans le passé, c’est par la fusion des vignes de leur célèbre père Bernard Boisson et des vignes de leur mère née Vadot que le domaine était nommé Boisson-Vadot donc !
Lors du départ à la retraite des parents en 2017, le domaine a été scindé en deux parties pour être légué aux enfants Anne et Pierre.
Situé au cœur de Meursault, le domaine est travaillé « à l’ancienne », mais dans un style très « moderne ». Anne apporte une vision nouvelle dans l’élaboration de ses vins sans pour autant négliger le travail de son père. Elle fait partie de cette nouvelle génération de vignerons à Meursault qui tire l’appellation vers le haut. Respectueuse de la vigne et de son environnement, avec des vins précis et d’une incroyable fraîcheur.
Le domaine Arlaud est incontestablement l’un des domaines phares de la Côte de Nuits.
Un travail rigoureux dans les vignes et en vinification a permis aux vins du domaine Arlaud d’acquérir une superbe réputation et d’être plébiscités dans tous les guides de référence.
Le domaine voit le jour en 1942 à la faveur d’une rencontre. Celle d’une bourguignonne, Renée Amiot et d’un Ardéchois, Joseph Arlaud. En 1983, Hervé Arlaud succède à son père et continue d’agrandir le vignoble de Morey-Saint-Denis avec son épouse Brigitte. En 2013, Cyprien Arlaud reprend la gestion du domaine familial , un vigneron talentueux et attentif. Il garde toujours en tête de représenter son terroir au plus juste.
Aux côtés de Cyprien, sa soeur Bertille est en charge du travail des sols, qu’elle effectue avec ses deux chevaux, Nougat et Oka, afin d’éviter de compacter les sols.
Certifié en biodynamie depuis 2014, le domaine a perçu rapidement qu’il n’y avait pas besoin d’élaborer des vins extraits pour viser l’excellence : des raisins sains et de haute qualité suffisent, un style de vin tout en finesse avec une très belle matière, également doté d'un magnifique fruit et d'une gourmandise absolue … sans perte d'authenticité.
«Respecter la nature, le sol, la plante, alors son fruit n’en sera que meilleur » Une conviction !
Le jeune domaine Bachelet-Monnot fait partie des domaines qui montent.
En 2005, Marc et Alexandre Bachelet créent le domaine, avec au départ seulement quelques hectares de vignes familiales. En une poignée d'années, les deux frères sont déjà considérés comme les vignerons les plus prometteurs de leur génération. Installés à Dezize-lès-Maranges, à la pointe sud de la Côte de Beaune, le domaine de 20 hectares glisse vers des appellations mondialement connues : Chassagne-Montrachet, Puligny-Montrachet, Santenay, Maranges, Saint-Aubin....
En vignerons passionnés et fiers de leurs terroirs, Alexandre et Marc Bachelet pratiquent une viticulture raisonnée, les rendements sont limités et les vendanges sont bien sûr manuelles. En cave, comme à la vigne, le travail est naturel, les vinifications sont non interventionnistes et les frères vignerons privilégient les grands contenants (demi-muid ou de 300 litres).
Millésime après millésime, leurs vins, très demandés, se font de plus en plus rares.
Situé à Fixin, au sein de la Côte de Nuits, le domaine Berthaut-Gerbet se transmet son savoir-faire au fil des sept générations qui la font vivre depuis sa création à la fin du18ème siècle.
En 2013 arrive enfin Amélie, la fille de Denis Berthaut et de Marie-Andrée Gerbet (du domaine François Gerbet, situé à Vosne-Romanée). Elle apporte son savoir-faire acquis au cours de ses études d'ingénierie agronome et d'oenologue et réunit quelques vignes du domaine maternel à celui de son père.
Amélie travaille en collaboration avec son mari Nicolas Faure, qui a acquis une expérience auprès de domaines renommés tels que Jean-Louis Chave, Prieuré-Rochet, Romanée-Conti avant de créer sa propre entreprise en 2011.
Pendant longtemps, les vins étaient tanniques et robustes ; ils ont changé de style grâce à une maturité plus poussée des raisins et à des extractions moins fortes. Les élevages ont rapidement progressé, employant de moins en moins de bois neuf. Les vins ont gagné en rondeur et en finesse et sont accompagnés d’un parfum intense.
Ce domaine est vraiment un des plus enthousiasmant de la Côte de Nuit. Chaque année démontre une évolution positive des différents parcellaires !
Le Domaine Bott Graeme & Julie à Ampuis. Nous avons ici un couple de Jeunes vignerons très prometteur, (6 millésimes au compteur). La trentaine dynamique, hyper passionnés et minutieux …ils ont récemment fait de beaux investissements et ont le talent en plus !!
Les vins sont déjà très Bons et accessibles, à mon avis de futurs Très Grands Et La tendance s’accentue 😊
Thomas Bouley est un jeune vigneron qui a pris la succession de son père en 2012, lui aussi fils et petit- fils de vigneron. Ce talentueux jeune s'est appuyé sur ses expériences à l'étranger pour appliquer de nouvelles méthodes plus vertes au sein de ce domaine familial de 8 ha répartis sur 29 parcelles.
Ayant fait sa connaissance, une chose saute aux yeux, l’homme et le vigneron sont épatants. Thomas est totalement passionné par sa vigne, nous parle tout de suite de la différence entre les terroirs bourguignons et nous emmène le constater par nous- même sur le terrain. Il est toujours très éclairant de voir par soi- même le soin apporté aux vignes, de comprendre et constater les différences de sols et de climats entre les parcelles. Ainsi les "Taillepieds", "le Clos des Chênes" ou encore "les Carelles" se nourrissent de conditions différentes et donnent des vins aux reflets de leurs terroirs, bien sûr uniquement chez les vignerons rigoureux !
De l’avis de plusieurs grands vignerons et du mien également, Thomas est certainement l’un des plus talentueux de sa génération. « S’il avait été à Vosne-Romanée, ce serait déjà une star et ses vins seraient déjà inaccessibles ! » Les vins sont gourmands, délicats et précis, j’adore !
Ce domaine familial de 13 hectares, existant depuis 1673, aujourd'hui dirigé avec talent par Jean Boxler (petit fils d’Albert) et sa femme Sylvie, fait partie des plus grandes maisons alsaciennes, référencé 3 *à la RVF et 5/5 à Bettane et Desseauve.
Le domaine Albert Boxler a ceci de particulier qu'il se présente en grande partie en côteaux très pentus, organisés en terrasses, imposant un travail manuel souvent peu aisé. Le domaine travaille en viticulture de type biologique depuis 2003 mais n'a pas fait de demande d’agrément.
La plupart des vins sont vinifiés parcelle par parcelle, sans nécessairement les assembler. Cette technique très rigoureuse préserve au mieux la spécificité de chaque terroir.
Jean Boxler aime son terroir et ses vignes. Il ne « s’embarrasse » pas des « à côté », pas de site internet, peu de publicité, il se concentre sur son art.
Jean Boxler fait du Vin, du Grand Vin.
Le Domaine Henri et Gilles Buisson est l'une des propriétés phares de Saint-Romain, dans la Côte de Beaune en Bourgogne.
C’est une exploitation familiale depuis 8 générations certifiée Bio et Biodynamie à partir du millésime 2019.
La conduite du vignoble du domaine est soignée, avec une priorité pour les petits rendements, les vendanges sont exclusivement manuelles. Au chai, la vinification est aussi soignée et reste traditionnelle. Elle privilégie le fruit et la rondeur. Les vins sont ensuite élevés en fûts de chêne durant 12 mois.
Ce Domaine produit de superbe Blancs accessible à tous ! J’adore 😊
Le domaine Carrette est un domaine familial de 16 ha qui est niché dans un cadre somptueux au pied de la majestueuse Roche de Vergisson. Hervé est en charge du vignoble, qui demande des soins constants toute l’année, parce que la qualité du raisin est la condition la plus évidente pour vinifier de grands vins. La protection de l’environnement étant l’une de leurs préoccupations majeures, tout est mis en oeuvre pour minimiser leur impact : pas de désherbants ni d’engrais chimiques, utilisation préférentielle de fongicides naturels, gestion des risques phytosanitaires par la prophylaxie.
Nathalie, alsacienne et oenologue de formation, s’occupe des vins, de la vinification à l’élevage, aux assemblages et à la mise en bouteilles. Ils poursuivent le même objectif : proposer des vins représentatifs de leurs différents terroirs avec des cuvées de vin frais et sur le fruit mais aussi des vins complexes présentant un beau potentiel de garde.
Le domaine Chambeyron se situe à Ampuis dans la vallée du Rhône. C’est une propriété familiale depuis plus d’un siècle, aujourd’hui dirigée par Mathieu. Il s’étend sur plus de 5 hectares de vignes.
Travaillant sur une petite surface, la propriété est soucieuse des moindres détails, notamment sur la qualité. Le travail réalisé s’effectue dans le plus grand respect des sols et des vignes.
Le domaine est incontestablement l’une des plus grandes figures de Côte-Rôtie et est également réputé comme étant parmi les meilleurs rapports qualité -prix.
C’est tout récemment, en avril 2020, que Boris reprend le domaine de Didier Montchovet après une transition en douceur. Il s’installe à Nantoux, commune des Hautes-Côtes de Beaune.
Ce domaine de 12 hectares fût le pionnier régional de la culture en biodynamie, dès 1984. Et le premier à être Labelisé Demeter. Boris Champy a trouvé son « oasis » après avoir été successivement régisseur du Domaine Louis Latour à Vougeot puis bras droit de Thierry Broin au Prestigieux Domaine des Lambrays. Il met aujourd’hui en reliefs les atouts et la singularité de son domaine : la diversité de cépages, de sols, l’altitude,400 m et l’exposition.
Il met toute sa passion et ses compétences dans la préservation de cette nature et de ses vignes. Son idéal est de magnifier les Hautes-Côtes, de mettre en avant les lieux-dits et toutes leurs diversités. La biodiversité est multiple, des clos, des arbres, des haies, des fruitiers etc…Son dessein est de faire le vin qu’il aime boire, avec de la fraîcheur, de la personnalité, fin et subtil, avec des vinifications douces et peu interventionnistes.
La famille d’agriculteurs Charvin est présente en Provence depuis 1550.
Les vins de Laurent Charvin, très reconnus des amateurs avertis, représentent l’archétype classique des vins du Rhône méridional. Des vins de grande qualité, bien construits, en vendanges entières, qui se révèlent toujours très bien à la garde. Une valeur sûre quel que soit le millésime grâce au travail méticuleux de Laurent Charvin et à des prix très justes au regard de l’extrême qualité de la production.
Valérie Chaume-Arnaud a toujours voulu être viticultrice. En 1987 elle s’installe au domaine de ses parents, prenant en charge 5 hectares. En 1999, ses parents prennent leur retraite, propulsant ainsi leur fille à la tête d'un domaine de 38 hectares à Vinsobres qu’elle cultive depuis avec passion entourée de son mari et de leur fils.
Une rencontre avec des vignerons alsaciens lui ouvre les portes de la biodynamie et de la vision du métier de vigneron qui l'accompagne. Dans les années qui suivent, le domaine se voit certifié en agriculture biologique et en biodynamie. Au chai, le fût de chêne est banni, tous les élevages se faisant en cuves, pour préserver la fraîcheur et le fruité des raisins.
Les vins produits sont intenses et pleins de vie, sans effet de style, et expriment à merveille les terroirs de Saint-Maurice et de Vinsobres
Petit-fils de Joseph Clair, le fondateur du célèbre domaine Clair-Daü, Bruno Clair élabore avec l'aide de ses enfants Edouard et Arthur des bourgognes classiques. Composé à l’origine de seulement quelques parcelles, le vignoble trône aujourd’hui sur les terroirs de Marsannay et de Gevrey-Chambertin et jouit aussi de parcelles uniques à l’image du Clos Saint-Jacques et du somptueux Clos-de-Bèze.
Les vignes historiques se situent sur des parcelles très âgées et la sélection des meilleurs plans effectuée par son père avant lui assurent une récolte de très grande qualité. Quant aux vignes qu’il a lui-même achetées dans les années 1980, elles sont sur des terrains ingrats, abandonnées depuis plus d’un siècle car trop difficiles à exploiter. C’est un travail de titan qui est alors engagé et aujourd’hui récompensé ! puisque ces sols se révèlent être aussi sains que riche.
Là, cette grande variété de terroirs très réputés sont mis en valeur par un vinificateur dont le grand talent est unanimement salué par la critique. De grands vins de Bourgogne naissent de la rencontre entre ce passionné et ces terres amoureusement travaillées. Entièrement dévoué à ses vignes et avec l’aide de ses enfants, il s’applique à peindre dans ses vins le profil d’une Bourgogne vive et tranchante. Mêlant avec finesse un style épuré à une délicieuse persistance, les crus du domaine n’ont pas leur pareil pour témoigner de la beauté d’un terroir !
Les Vins du Domaine ont la réputation d’être un peu dur dans leur jeunesse ! C’est moins le cas aujourd’hui grâce à la fraicheur apportée par la nouvelle génération. Mais attention, les racines du Domaine sont là ! Nous sommes sur de très grands vins d’une précision Millimétrée !
J’ai gardé depuis plusieurs années des vins en cave, afin de pouvoir aujourd’hui les laisser s’exprimer 😊
Le vignoble s’étend sur 25 hectares de vignes dont le coeur reste le Clos des Grives et toujours 25 hectares d’arbres fruitiers. Tout est question d’équilibre et de précision. Chaque intervention à la vigne est ajustée au plus près en fonction du caractère des sols, du calendrier lunaire et de la vie de la plante. C’est la nature qui gouverne chaque geste et non l’inverse.
En 2020 le domaine fête ses 50 ans d’agriculture biologique.
Laurent Combier est un amoureux de ses vignes et c’est tout naturellement qu’il s’est engagé sur la voie d’une culture bio (certifiée) et qu’il pratique des vendanges manuelles. Sa vision et ses convictions profondes pour une viticulture saine et proche du vivant propulsent le Domaine Combier au sommet qualitatif de chacune des appellations qu’il travaille.
Pur joyau du Mâconnais, le domaine Cornin produit des vins d'exception. Propriétaire de 10 hectares de vignes sur les fabuleux terroirs de Chaintré et Fuissé, Dominique travaille en agriculture biologique depuis 1993, déjà convaincu à l'époque que la priorité n’est pas au rendement, mais à l’obtention de raisins sains et « gorgés de terroir » grâce à des sols vivants et à une vigne qui retrouve son énergie vitale.
En 2011, son fils Romain rejoint son père pour prendre en charge les vinifications. Conscient que le vignoble familial, constitué de 30 parcelles repose sur un véritable millefeuille géologique, alternant marnes, argiles et calcaires plus ou moins durs, il fait le choix de privilégier des élevages discrets. Son seul leitmotiv : l'expression la plus pure du Chardonnay et les nuances de chaque terroir.
Les vins du domaine sont élégants et intenses, à la précision presque aérienne, vrai résultat d'une belle harmonie entre père et fils. Depuis 2019, sa femme Adeline l'accompagne dans son travail au quotidien.
Au domaine Coursodon, Jérôme a toujours été passionné par le travail du raisin à la vigne et à la cave. Cinquième génération de vignerons, il rejoint l’exploitation familiale en 1998. En élaborant des vins gourmands, fins et élégants, il marque le domaine de son empreinte et se plaît à dire que « c’est la somme de petits détails qui fait la différence ».
Sur des sols granitiques, 13,5 hectares sont plantés en Syrah pour la production de vin rouge et 2,5 hectares sont plantés en Marsanne et Roussanne pour la production de vin blanc. Sans pour autant faire partie des plus connus, il est pourtant aujourd'hui l’un des domaines les plus respectés de la région de Saint-Joseph et de la vallée du Rhône septentrionale en général.
Les vins sont accessibles dès leur jeunesse et les beaux parcellaires vieillissent très bien. Malheureusement, je n’ai pas encore reçu de « Paradis Saint Pierre » cette année, qui pour moi est la grosse quille du domaine (à garder en cave donc 😉 ).
Mais pour patienter, heureusement j’ai quelques Belles Silices prêtes à être débouchées !
L’étoile montante de Sancerre talonne désormais les plus grands…Sur les très beaux terroirs de Chavignol, Matthieu Delaporte a repris les rênes du domaine depuis 2010, succédant à son grand-père Vincent. Restructuration du domaine de 33 hectares, travail des sols sans herbicides, rendements plus faibles ou encore vinifications en fûts ont été des paris gagnants. En plus des vendanges manuelles effectives depuis 2015, le domaine s’est engagé dans une conversion en agriculture biologique depuis 2020.
Les cépages Sauvignon blanc et Pinot noir se partagent la vedette. Matthieu a déjà réussi à élever les plus belles cuvées du domaine à un niveau exceptionnel, notamment Silex et Mont Damnés en blanc et Cul de Beaujeu en rouge.
Le domaine Jules Desjourneys est une création de Fabien Duperray, un homme qui a autant de caractère que de carrure.
Originaire de la région lyonnaise, Fabien n’est pas né les pieds dans la vigne : ses parents ne lui ont transmis ni terres viticoles, ni domaine, mais plutôt le goût des livres, de la culture et quelques valeurs essentielles, dont celle de la patience et du travail bien fait.
Il a fait ses classes chez certains des plus grands vignerons de la Bourgogne. Citons entre autres les frères Arnaud Ente et Benoit Ente, Christophe Perrot-Minot et Jean-Yves Bizot.
Un jour, lui vient l'envie de créer son propre vin et son propre domaine. Il descend donc plus au Sud, dans le mâconnais, afin de se lancer. Il donne le nom de Jules Desjourneys en hommage au pape régional des vins nature, Jules Chauvet.
Ses vins se démarquent donc par une production extrêmement soignée, aussi bien dans les vignes grâce à un travail biodynamique,qu'en cave.
Les vins sont à la fois Purs, précis, vibrants et énergiques.
A 20 ans, David DUBAND a pris la succession de son père Pierre, qui avait créé son domaine en 1960 et destinait son vin à la cave coopérative des Hautes Côtes. Depuis la transmission du Domaine en 1991, David, viticulteur passionné par la Nature et les Grands Vins de Bourgogne, imprime son Style. C’est également à cette époque que François Feuillet, alors Pdg de Trigano lui confie de très belles parcelles à Nuits-Saint-Georges.
C’est le début d’une belle aventure avec de nouvelles acquisitions en Côte de Nuits dans des appellations comme Vosne-Romanée villages et même Échezeaux, l’un des grands crus de Vosne-Romanée.
En 2006, il reprend 7 hectares de vignes du prestigieux domaine Truchot, avec quelques grands crus célèbres : Charmes-Chambertin, Clos de la Roche…
David aime les vins vivants, racés et élégants, exprimant les subtilités et l’incroyable diversité des Climats viticoles bourguignons. Depuis 2008, il a fait le choix de vinifier ses grands vins de Bourgogne à partir de vendanges entières.
RVF – Domaine David Duband noté 2*/3
Ce domaine commence à se faire une solide réputation chez les Passionnés, mais reste encore méconnu, tout simplement car il revendait l’intégralité de ses raisins au négoce jusqu’à l’arrivé de Pierre en 2005 qui depuis a réalisé un travail de titan !
Le vignoble du domaine fait la part belle à différents villages et premiers crus de Gevrey, mais comprend aussi des grands crus : Charmes, Latricières et Chambertin Clos de Bèze. Le travail est des plus sérieux à la vigne (travail intégral des sols, entretien d’un patrimoine de vignes âgées, parfois centenaires, replantées avec les sélections massales du domaine).
Pierre est un Jardinier dans l’âme ! Rien n’est laissé au hasard. Comme en cave – levures indigènes, élevages longs, il en résulte des vins d’une grande finesse, avec des textures délicates et une recherche avouée de tension et d’énergie. Vigneron discret, talentueux, il affirme un style des plus convaincants et progresse à chaque millésime.
Les Vins du Domaine méritent au Moins 5 ans de Garde ! Avant cela, ils ne se dévoilent pas et restent très discrets !
Au départ, Arnaud ne se destine pourtant pas à consacrer sa vie à la vigne. Certes, la vigne et le vin, il connaît bien : son grand-père est vigneron à Puligny-Montrachet. Mais c’est plutôt son frère, Benoît, qui semble promis à reprendre le flambeau familial. De son côté, Arnaud hésite sur le chemin à suivre : il y aura d’abord l’idée d’embrasser une carrière scientifique qui le conduit vers des études supérieures de biologie. Puis, changement de cap, Arnaud s’inscrit au concours de kinésithérapie… sans succès. Finalement, le service militaire le rattrape.
Au retour, le hasard ou la providence met sur son chemin celle qui deviendra sa femme, Marie-Odile. A ses côtés, Arnaud reçoit en 1990 une proposition de la part de son beau-père : reprendre les 3,5 hectares de vignes familiales à Meursault. Passée la surprise, il n’hésite pas longtemps : deux jours lui ont suffi pour accepter. Il s’inscrit immédiatement à une formation viti-œnologique en alternance, qu’il suit pendant deux ans avant de reprendre les vignes de la belle-famille en 1992. Le début d’un chemin singulier qui va conduire Arnaud et ses vins, contre toute attente ou presque, au firmament de ce que la Bourgogne produit aujourd’hui de plus précieux et de plus recherché !
Perfectionniste, il travaille son vignoble avec rigueur et précision. Ainsi, rien n’est laissé au hasard, surtout pas la vendange ! Reconnu pour ses vins blancs, il est encensé par la critique et par les experts qui saluent son travail et la qualité de ses productions. En 2012, le guide Bettane et Desseauve lui décernait le titre « Homme de l’année ». Depuis, sa notoriété ne fait que croître et son nom circule auprès des plus grands amateurs. Animé par la volonté de rechercher la pureté et la tension dans ses vins, il passe tout son temps auprès des 40 000 pieds de vigne de chardonnay de son domaine. Pour la vinification, il respecte la tradition bourguignonne. Il est souvent l’un des premiers à vendanger, mais toujours au bon moment, lorsque ses raisins ont atteint la maturité parfaite. Cette méthode, son savoir-faire et son exigence lui permettent de sortir du lot et de s’imposer comme l’un des grands noms de la Côte de Beaune et de Meursault.
Malheureusement, ses vins si rares s’arrachent dans le monde entier, les rendant quasiment introuvables aux amateurs que nous sommes. C’est avec un plaisir immense que nous vous proposons en exclusivité quelques bouteilles ; une occasion unique de découvrir et de mettre en cave quelques-uns des plus beaux flacons que la Bourgogne produit aujourd’hui.
Issue d’une famille de vignerons de Bourgogne, ce domaine de 12 hectares propose des vins d’exceptions, vinifiés dans le plus pur respect de leurs terroirs.
Céline accompagnée de son mari Fred qui est revenu il y a 3 ans maintenant de son ancien poste au prestigieux domaine Rousseau gèrent le domaine et travaillent la vigne avec passion. Viticulture engagée, vendanges manuelles et sélection précise des bois, sous l’œil bienveillant des parents Laurence et Richard Fontaine.
Ce domaine est à coup sur un futur très grand à suivre de près. Leur parcellaire fait rêver à la seule lecture de : Le Montrachet, Criots-Batard, Batard, et les 1er crus tels la Romanée, etc………
Le domaine Jean Fournier est l’un des plus anciens de Marsannay où sa famille est présente depuis le 17 ème siècle. Les vins ont un grand potentiel de garde et une grande finesse.
Depuis 2003, Laurent est à la tête de l’exploitation familiale. Les vignes sont assez âgées, les extractions sont très douces et justes et les élevages sont longs, ce qui contribue à la qualité des vins, puissants et typiques de leur terroir et de leur millésime.
Quatre notions primordiales dirigent leurs vinifications : respect de l’expression du terroir, du millésime, du cépage et enfin, le coup de patte du domaine, leur signature.
Le travail de cave s’inscrit dans la continuité de la vinification, pour coller au plus près des terroirs bourguignons. Les rythmes lunaires sont respectés et servent de repères dans les différentes étapes
de leur travail.
Ce domaine a démontré la grande qualité de ses vins, pour moi c’est très clairement Le Meilleur de l’appellation Marsannay et l'un des meilleur rapport qualité prix de Bourgogne.
Un domaine à suivre absolument !
Le domaine Genoux est un vignoble familial où se croisent plusieurs générations et où le savoir se transmet de père en fils. Leur vignoble est situé à Arbin, sur les flancs de la Savoyarde au pied du massif des Bauges. Les sols de type argilo-calcaire et une orientation sud, sud-est se prêtent parfaitement à la culture de la vigne depuis de nombreuses générations.
Ce n'est pas seulement la terre qu'ils se transmettent mais la vigne comme une vocation, une raison d'être, un sacerdoce. Le domaine est composé de 12 hectares de vignes et est conduit en biodynamie, méthode qui va plus loin que d'exclure les produits chimiques et les pesticides. C'est un travail de soin de la terre considéré comme un être vivant. Fervent défenseurs de la culture des vignes en fonction du calendrier lunaire, les deux vignerons mettent un point d’honneur à laisser du temps au temps. Les cépages jouissent ainsi d’une culture réaliste, juste et surtout de
l’attention dont ils ont besoin pour exprimer toutes les typicités du terroir de haute montagne.
Francis Vernay plante le premier hectare de cépage viognier sur le futur domaine Georges Vernay en 1938. La propriété accueille à l’époque diverses cultures, en particulier celle des arbres fruitiers, très rentable dans la région. Le jeune George Vernay s’installe au domaine en 1943. Il est convaincu que la culture du raisin, plus particulièrement du viognier, constitue l’avenir de la région. Malgré des zones impraticables où personne n’osait plus s’aventurer pour produire du vin : jusqu’à 45° de pente. Il continue l’ébauche de son père, achète plusieurs parcelles et arrache petit à petit les arbres fruitiers.
Surnommé « Le pape du Condrieu », mondialement reconnu pour avoir donné l'élan à toute une génération de vignerons entre Condrieu et Ampuis. L’appellation Condrieu comptait environ 6 hectares en 1960 contre environ 210 aujourd'hui.
Ancienne professeur à l’ENA, Christine Vernay a pris la suite de son père Georges, en 1997. Elle est une des rares femmes membre de l’Académie du Vin de France et de l’Académie !
Comme elle le dit, si la « notion de terroir est aujourd’hui très à la mode, moi, j’ai grandi avec, mon père avait vraiment cette conviction chevillée au corps ». Au fil des années, elle a, avec le soutien indéfectible de son mari, Paul Amsellem, défini son propre style, basé sur une association parfaite entre maturité optimale du fruit et expression minérale du socle de granit à biotites.
Ce long travail lui a permis d'accéder définitivement à l'élite des grands vins français : elle a atteint son challenge de mettre ses vins rouges au diapason des blancs, considérés unanimement comme les meilleurs Condrieu, voire comme parmi les meilleurs vins blancs du monde. En effet, les Saint-Joseph et surtout les Côte Rôtie sont désormais eux aussi très recherchés. Mais une simple dégustation permet de comprendre comment tous les efforts réalisés dans la vigne et au chai – notamment en se dotant de matériel à la pointe de la technologie – ont été couronnés de succès.
La qualité des vins du vignoble est reconnue et saluée par les guides et les amateurs. 3*/3 au Guide RVF des meilleurs vins de France 2021 et : 5*/5 au Guide Bettane + Desseauve 2021.
Des vins de garde à mettre en cave !
Le domaine Jean Grivot est dirigé depuis 1987 par Etienne Grivot. Il se classe parmi les tous grands domaines de la Côte d’Or et est parfaitement situé dans le centre de Vosne-Romanée en face de la Romanée Conti.
Les vignes sont cultivées en agriculture biologique, leur âge moyen dépassant les 40 ans. En 2012, les enfants d’Etienne ont renforcé l’équipe à la propriété. Un nouveau stimulant et le début d’une grande et nouvelle aventure. Depuis l’arrivée de Mathilde et Hubert, s’appuyant sur la solide expérience de leur père, les vins sont plus fins et équilibrés que par le passé, mais surtout ils ont plus d’énergie et de gourmandise.
Déjà présent depuis de nombreuses années sur les grandes tables étoilées et noté 2 étoiles au guide de la RVF.
Mes dégustations récentes au domaine me confirment à chaque visite que le niveau monte d’un cran !
On est vraiment pas loin de toucher l’excellence 😊
La famille Gros est une illustre famille de Vosne-Romanée.
Ici, Bernard Gros qui était réputé pour faire des vins puissants et taniques a laissé sa place à son fils Vincent depuis le millésime 2012.
Les vins sont un peu plus élégants et fruités mais ont toujours une intensité et une profondeur liée à leur terroir de Vosne-Romanée.
Le Domaine, conduit par Romain Guiberteau depuis 1996, produits des vins d’appellation Saumur. Seuls deux cépages sont cultivés : le Cabernet Franc et le Chenin. Les vignes sont âgées de 5 à plus de 80 ans. Romain apprend les rouages de l’agriculture biologique auprès des frères Foucault, précurseurs du bio dans les années 70. Il tire également ses influences de ses voisins, Dagueneau ou encore Thierry Germain. Les sols sont travaillés sous les rangs et sont enherbés naturellement. Seuls le soufre, le cuivre, les huiles essentielles et les décoctions sont utilisés comme traitement de la vigne.
La transmission familiale, le fabuleux terroir du domaine, la passion et les efforts de Romain permettent aux vins d’atteindre une notoriété mondiale. Les cuvées font partie des meilleures de l'appellation Saumur. Cette très belle réputation raréfie les vins, chaque dégustation est un plaisir.
Les vignes du domaine s’étendent sur 17 hectares, dont une partie sur la colline de Brézé, sur les communes de Bizay, Brézé, Chacé, Montreuil Bellay et Saint-Just-sur-Dive. Quelques producteurs se partagent le terroir de cette colline légendaire, dont le Clos Rougeard. Les vendanges se font manuellement. Les vinifications sont le plus naturelles possibles. Les vins rouges macèrent en cuves. Fermentations et élevages se produisent en cuves inox, bois ou en barriques en fonction des cuvées. Lors de la mise en bouteille un minimum de soufre est utilisé. Aucune levure, enzyme ou produit stabilisant ne sont utilisés.
Les rouges sont pleins d’énergie et très précis. Les vins blancs sont impressionnants et témoignent d’une vivacité, d’une pureté et d’une puissance à couper le souffle. Le temps permet au chenin d’exprimer toute sa complexité et sa maturité délicate. Toute la complexité du terroir de Saumur s’exprime à merveille dans les vins de Romain Guiberteau, des vins à suivre de près.
Le domaine Hauvette est situé à Saint Rémy de Provence en plein cœur du terroir des Alpilles. Dominique Hauvette, passionnée d'équitation, qui fût juriste et peintre en bâtiment, achète dans les années 80 une bâtisse en face d'un champ de vignes. Elle s’est lancée dans l’aventure en 1988 et devient vigneronne avec seulement 2 hectares de vignes. Secrètement, elle avait toujours eu envie de vivre du travail de la terre qui pour elle est le plus noble du monde.
Portée par sa passion et ses convictions, elle va se faire une place discrète dans l’univers du vin grâce à des méthodes de culture peu utilisées à l’époque. Elle opte notamment pour une agriculture basée sur les principes biodynamistes afin de ne pas troubler l’osmose qu’il y a entre la vigne et son environnement.
D’autres rencontres vont marquer sa vie, celles avec Eloi Dürrbach du domaine de Trevallon et Laurent Vaillé (La Grange des Pères) qui vont lui transmettre leurs valeurs et leurs connaissances. Elle s’inspire de ces modèles sans pour autant imiter personne. Dominique se laisse guider par son intuition qui l’a finalement menée au sommet des vins de Provence après 25 ans de travail passionné.
Aujourd’hui, cette grande dame du vin possède plus de 15 hectares de vignes sur les plateaux calcaires Nord des Alpilles. Elle élabore des vins rouges, blancs et rosés qui sont parmi les plus beaux vins de France.
Ce sont des vins droits, frais et sincères qui reflètent à la fois leur terroir et la générosité de la vigneronne.
A noter que Dominique Hauvette a été désignée et à juste titre vigneronne de l'année 2020 par la RVF (Revue des Vins de France).
Les frères Humbert, Frédéric et Emmanuel, ont le vin dans le sang et la terre chevillée au coeur. Hommes de peu de paroles, mais toujours justes et profondes, ils incarnent à eux seuls le bon sens paysan, ou plutôt vigneron.
Le domaine Humbert Frères a toujours été familial, les deux frères, cousins des Dugat, en ont la charge depuis 1989. Ils exploitent autour de Gevrey-Chambertin 7 hectares de vignes, uniquement en propriété.
Le parcellaire est remarquable et le matériel végétal, en grande partie des vieilles vignes (plus de 40 ans) n'est pas en reste. Si le Charmes Chambertin Grand Cru est le fleuron du domaine, les Humbert ont aussi la chance d'exploiter des 1ers crus très qualitatifs, tels que Poissenots (contigu aux Estournelles, Lavaux et Clos St Jacques). Les vinifications sont traditionnelles, raisins égrappés, pigeage et remontage régulier sur des cuvaisons plutôt longues.
Les vins sont taillés pour la garde et s'expriment avec merveille après quelques années de vieillissement.
Le Domaine Paul Jaboulet Aîné se situe à Tain l’Hermitage, dans la Vallée du Rhône. Caroline Frey, oenologue, assure la reprise en main de la propriété depuis 2006, associant avec brio le respect des
méthodes et du savoir-faire ancestral à de nouveaux outils de productions.
Le travail traditionnel de la vigne et le respect de l’environnement par une agriculture raisonnée et la pratique des vendanges manuelles sur l’ensemble de ses vignes (âgées en moyenne de 70
ans) consolident la création de vins marqués d’une véritable identité. Il est incontestablement l’une des plus grandes figures de la Vallée du Rhône. C’est notamment sa cuvée Hermitage «La
Chapelle » qui a fait son succès et dont le millésime de 1961 fut classé parmi les 10 meilleurs vins de siècle !
Au domaine Jobard on est vigneron de père en fils depuis 5 générations et on conçoit des vins classiques, dans la pure tradition de Meursault. Pas de bois neuf excessif pour séduire en jeunesse. Ces vins ne mentent pas et c’est pour cela qu’ils expriment aussi clairement leur terroir.
Le domaine produit des vins sur les plus belles parcelles de l’appellation et chaque vin a sa propre personnalité, une vraie identité qui lui est propre C’est un domaine très réputé des connaisseurs, des grands vignerons … mais qui reste discret, notamment car leur vins sont rares avec environ 5 000 bouteilles pour l’ensemble du marché national. A la vigne, la culture est axée afin de récolter les plus belles baies saines et mures possible. Pour cela pas de désherbants, pas de produits chimiques, le domaine fait des labours réguliers et utilise peu d’engrais.
Les vins d’Antoine sont d’une rare précision, droits, purs avec une belle retranscription du terroir et d'une capacité de garde impressionnante ! Il a 2** à la Revue du Vin de France
Le domaine Joblot est une valeur incontournable en Bourgogne. Charles Joblot, le grand-père fondateur, est à l'origine de l'appellation Givry. Depuis 2012, Juliette Joblot, la petite-fille de Charles, tient les rênes du domaine dont le vignoble s’étend sur 12 hectares. Elle pratique une culture raisonnée des vignes avec un interventionnisme réduit au minimum. Chaque fruit est choisi pour sa parfaite maturité et sa fraîcheur irréprochable. Cette rigueur permet au domaine Joblot d'aboutir à des vins de Bourgogne dont la rondeur et l'élégance sont des valeurs sûres de la côte châlonnaise.
Les vins classés premier cru comme le Givry rouge "Servoisine", Givry rouge "Clos du Cellier aux Moines" en sont de parfaits exemples. L'appellation Givry, aujourd'hui dans l'ombre des grands villages de Nuits ou des grands blancs du Montrachet, s’inscrit comme un des joyaux cachés du Sud de la Bourgogne.
Elle incarne l’étoile montante du Sud-Bourgogne ! 4*/5 Bettane+Desseauve
Ce Domaine compte parmi les plus confidentiels et les plus réputés de Bourgogne. Il possède des parcelles d’exception sur les plus belles appellations de la Côte de Nuits dont notamment le Grand Cru Monopole « La Grande Rue », 1,65 ha niché au milieu des parcelles de la Romanée-Conti.
Ses propriétaires vignerons ont su au fil des générations magnifier ces trésors par la qualité de leur travail. François Lamarche reprend la direction du domaine au décès de son père en 1985 et décède brutalement à son tour en 2013. La nouvelle génération lui succède : Nicole Lamarche, fille de François et Marie-Blanche gère de la vigne au Chai et Nathalie Lamarche, sa cousine, est en charge de la gestion du Domaine. La transition est parfaitement maitrisée car Nicole vinifiait déjà seule depuis 2007.
Il est essentiel pour les femmes de ce domaine d’exprimer dans les vins leur histoire et de mettre en avant l’élégance qui réunit un équilibre exceptionnel et un bouquet délicat.
Nicole est une perfectionniste, elle met tout en œuvre pour que le meilleur de la vigne se retrouve dans la bouteille : les raisins sont récoltés à la main puis acheminés à la cuverie dans des petits bacs pour éviter l’écrasement. Deux tris sont effectués très méticuleusement pour ne garder que les plus beaux raisins. Le pressage est effectué en douceur avec un pressoir pneumatique et l’élevage se fait dans le pur respect du terroir.
Les vins sont encore à des tarifs accessibles, bien que le Grand Cru "La Grande Rue", de par sa position tout à fait exceptionnelle, tire l’ensemble des vins vers le haut, de par une notoriété plutôt récente puisque le décret de ce Grand Cru Monopole n’a été publié qu’en janvier 1992.
Personnellement, je trouve les vins exceptionnels depuis le millésime 2017. Nicole à fait beaucoup d’essais et a pour moi enfin trouvé son identité. Les vins sont Grands , fins , élégants et gardent du « Jus ».
A suivre sans faute car cela va se savoir rapidement !
Une belle découverte!
Clément Lavallée est fils de vignerons qui a poursuivi des études viticoles pour suivre le chemin de ses parents. Il se forme dans un grand domaine bourguignon, puis surtout chez Chapoutier et au Château Margaux où il apprend beaucoup de la "perfection technique" des vinifications. Une fois ce bagage en poche et alors que ses parents sont en âge de prendre leur retraite, il reprend le domaine familial, le domaine Grand Roche à Saint-Bris.
Les débuts de Clément sont étonnants car il n'exploite pas les 23 hectares du domaine. Trop grand pour faire de la qualité. Dès lors, Clément vinifie son premier millésime, 2019, sur seulement 1,5 hectares de vigne qu'il loue, pour se faire la main.
Le premier millésime est prometteur et sur 2020 il récupère les meilleures parcelles du domaine, mais toujours sur des surfaces qui restent à taille humaine. Il ne conserve que le premier jus, revendant la moitié moins qualitative à une coopérative. Son leitmotiv est de produire des vins purs, droits, sans fard.
Domaines Leflaive
La diversité des expressions des Mâcons.
Les terroirs du Mâconnais sont très proches géologiquement des sols de Puligny, ils sont souvent injustement sous-estimés. Afin de rappeler discrètement l’extension du domaine familial au Mâconnais, ceux-ci sont simplement marqués ‘’Domaines Leflaive’’. Réalisée en plusieurs temps depuis 2004 elle représente aujourd’hui plus de 25 hectares.
La diversité des expressions que procurent les terroirs du Mâconnais, justifient souvent des cuvées parcellaires à l’identité singulière. En appellation Village Mâcon-Verzé, les équipes ont ainsi isolé
Les Chênes, une parcelle exposée plein ouest, et le Monté, plein nord mais adapté aux conditions nouvelles du réchauffement climatique. D’autres cuvées parcellaires viendront compléter dans
le futur ces deux premières cuvées.
Ces vins peuvent rivaliser avec ceux de Pouilly-Fuissé, l’appellation la plus prestigieuse du Mâconnais dont Domaines Leflaive propose trois cuvées, dont deux parcellaires. L’une d’elles « En Vigneraie » est désormais classée en Premier Cru, à partir du millésime 2020.
Les vignes comme les vins du Mâconnais sont travaillées par les équipes du Domaine de Puligny-Montrachet. Une conversion en biodynamie de la totalité des 25 hectares est engagée, avec une certification dès 2023, même si les méthodes biodynamiques sont utilisées depuis 2014. Un élevage long sur dix-huit mois est pratiqué, contre à peine dix mois en général dans l’appellation, pour respecter le principe chez Leflaive de deux hivers en cave afin que les vins se stabilisent naturellement.
C’est en 1999 que Dominique Lafon décide de s’installer sur le Mâconnais. Il choisi les côteaux argilo-calcaires pour s’implanter. Le Domaine des Héritiers du Comte Lafon se situe dans le secteur de Milly-Lamartine et Bussières, dont est issue une des cuvées emblématiques, “le Clos du Four”. Comme à Meursault, depuis 2003 les vignes mâconnaises sont en culture biologique et en bio-dynamie. C’est la très talentueuse Caroline Gon qui gère la propriété au quotidien depuis 2006.
L.e millésime 2021 , marque d’abord un véritable passage de relais de Caroline et Dominique vers la jeune génération. Tandis que Caroline, après avoir veillé sur ce millésime 2021, a décidé de rejoindre son compagnon Frantz Chagnoleau pour se consacrer pleinement au domaine qu’ils ont bâti ensemble, c’est désormais Elsie Moore, qui travaillait déjà à ses côtés, qui a repris la conduite opérationnelle du domaine.
Elise sera dans la continuité de sa « Mentore », à savoir : chaque parcelle des vignes nous propose des vins avec une précision d’exécution rare grâce à une approche parcellaire très poussée de la vinification et de l’élevage par l’utilisation de grands contenants, foudres et demi-muids et en évitant avec justesse l’écueil de vins trop marqués par le bois. On retrouve une grande régularité de qualité et un style fin et ciselé, pur et bien exécuté.
Des vins remarquables que l’on pourra boire jeunes pour profiter de leur fraîcheur aromatique ou faire vieillir pour gagner en rondeur.
Le domaine « Les Ondines » est situé sur le plateau des Garrigues de Sarrians, faisant face aux Dentelles de Montmirail, avec en toile de fond la face ouest du célèbre Mont Ventoux.
Jérémy Onde a repris les vignes paternelles, crée sa cave et produit son propre vin à partir de 2002. Il a converti son vignoble de 60 ha à l’agriculture biologique en 2012, à partir duquel il élabore notamment
des Côtes du Rhône, des Villages et des Vacqueyras. Très engagé, le domaine a mis en place des mesures agro-environnementales : plantation de haies, passage en biodynamie et acquisition d’un petit
troupeau de brebis pour l’éco-pâturage au vignoble.
Domaine familial depuis le 18ème siècle, ce dernier avait dû être laissé en métayage en 1982, année du décès de Xavier LIGER-BELAIR, grand-père paternel de Thibault et c’est en 2001 que celui-ci reprend l’exploitation, remise entre-temps sur pied par son père Vincent, avec la fin des métayages et la création du Domaine qui porte son nom : Domaine THIBAULT LIGER-BELAIR.
L’ensemble de ses vignes sont cultivées en agriculture biologique, les rendements sont maîtrisés et les vinifications se font de manière très douces et naturelles.
Thibault est un maître dans l’art de vinifier séparément chacune de ses parcelles. En effet, il choisit le temps de macération, le type de bois, la proportion de grappes entières, tout cela en fonction du terroir mais également du millésime. Il va même jusqu’à choisir les arbres avec les Métayers pour la confection de ses fûts .
Pour l’avoir rencontré plusieurs fois, je peut affirmer que c’est un Grand chef d’Orchestre du monde du Vin , rien n’est laissé au hasard mais l’émotion est intacte !
Cela donne des vins au style affirmé, raffiné et plein d’énergie, des vins qui plairont aux simples amateurs, mais qui sauront également convaincre les grands dégustateurs !
J’en veux pour preuve : 2 Etoiles sur 3 à la RVF et 4 sur 5 Chez Bettanne et Dessauve .
Le domaine Albert Mann est le symbole de l’excellence viticole alsacienne. Il incarne à lui tout seul le renouvellement de ce vignoble encore trop mal perçu par les amateurs de vins. Il est une pointure en termes de grands vins biodynamiques au sein desquels le terroir s’exprime pleinement.
Ce domaine familial historique de Wettolsheim séduit par ses vins d’une élégance et d’une profondeur rares. Il s’étend sur 23 hectares, répartis en une centaine de petites parcelles, travaillées comme « de petits jardins » et une forte attention portée aux replantations, faites en sélections massales pour accroître la diversité du vignoble. En cave, le travail est peu interventionniste avec une recherche maximale de finesse (extraction de type infusion), peu d’opérations, levures indigènes, pas de collage…).
Et bien sûr, Il produit parmi les plus grands Pinot Noir d’Alsace avec les cuvées "Les Saintes Claires", "Clos de la Faille", "Grand P" et "Grand H". Avec seulement 2 hectares de Pinot Noir d’où l’extrême rareté de ceux- ci.
A l’Aveugle, ils rivalisent sans sourciller avec certains des plus grands vins Bourguignons ! Les Blancs sont d’une Pureté étincelante avec un fruité délicat.
Les Grands Crus seront à laisser en Cave 5 à 10 ans pour les laisser pleinement s’exprimer.
Le Domaine Marthe Henry Boillot s’appelle désormais le Domaine Marthe Henry !
Suite à un procès du Domaine Henri Boillot !! (qui fait des vins plûtot moyen à mon sens).
Mais une chose est sure ! Malgré sa Jeunesse , elle sait faire de très beaux vins ! On s’approche même de Grand Vins !
Diplômée du centre de formation des journalistes à Paris, Marthe Henry est une Cérébrale. Mais en 2014, l’appel des Racines se fait sentir … la petite fille de vigneronne reprendra des études viticoles à Beaune. Une première expérience dans un domaine à Chassagne Montrachet puis chez Pierre Henri Rougeot dans son village d'enfance à Meursault.
Quelques années plus tard, en 2017, elle créera dans la cave de sa grand-mère son propre domaine afin d'y faire des vins au caractère bien affirmé. Après seulement quelques millésimes, ses vins affichent déjà une personnalité bien trempée : élégants et attachants, ils respirent l'humilité.
J’aime particulièrement l’énergie et la pureté de ses vins et à chacune de mes dégustations, je me dis qu’elle à un Talent Fou.
Laissez vous surprendre 😉
Tout le monde s’entendra pour dire que Catherine et Claude Maréchal sont avant tout des vignerons-paysans d’une gentillesse et d’une modestie sans égal. Basé à Bligny les Beaune depuis 1981, le couple fusionnel Claude-Catherine mène le domaine de façon familiale, avec leur fils Antoine qui sera amené à reprendre tout naturellement le domaine dans les années à venir. Ici les maîtres mots sont bon sens paysan, culture des sols (labour depuis plus de 20 ans), bannissement des produits de synthèse et interventions limitées en cuverie.
Les vins ont un profil « classique » dans le très bon sens du terme : ici on ne cède en rien aux modes ou aux effets de style. Les rouges sont égrappés puis fermentés en levures indigènes avant de passer deux hivers en cave pour les crus. Les blancs sont pressés délicatement puis élevés également en fût de chêne.
Nous adorons ce couple de vignerons attachants qui ressemble en tout à leur vin : facile d’accès, gourmand, sans tomber dans l’esbrouffe et surtout des vins qui respirent la joie de vivre et le bon sens.
Les vins du Domaine demande un temps de garde certain, c’est pourquoi je les ai conservé bien à l’abri pendant quelques années. Ils sont aujourd’hui prêts à être dégusté, mais se garderont encore de nombreuses années si vous le désirez.
Une belle aération sera impérative avant dégustation !
Encore jeune, le domaine a rapidement acquis une renommée pour la qualité exceptionnelle de ses vins qui reflètent le terroir unique de la région. Les vignes du domaine sont cultivées selon
les principes de la biodynamie, avec un sol vivant et un écosystème respectueux de la biodiversité. Les vendanges sont manuelles afin de sélectionner les meilleures grappes et de garantir une qualité optimale.
Avec ses vins libres, mais bien définis, Mee Godard monte en puissance ! On sent à la fois une maîtrise, mais aussi une sensibilité accrue.
Mee est oenologue de formation mais sans histoire vigneronne. Originaire de Corée du Sud et adoptée, Mee Godard a passé son enfance du côté de Lyon où elle a étudié la biologie et la biochimie. Des études qu’elle complète très vite de trois années dans le domaine de la Food and Science Technologie dans l’Oregon (Etats-Unis). C'est une vinificatrice de talent qui impressionne par sa soif inextinguible de connaissance ! Soucieuse de comprendre le vin et comment extraire le meilleur d’un terroir. Et puis un jour elle trouve un domaine dont l’exploitant part à la retraite sans repreneur. Cela tombe bien, ce domaine est dans le Beaujolais et Mee en est amoureuse ! Elle acquiert ainsi 5 hectares en Morgon et un hectare sur Moulin-à-Vent.
D’un courage à toute épreuve, Mee veut faire ce qu’elle estime être le mieux pour ses vignes, sans prêcher, sans être pragmatique : elle est proche du bio, taille inlassablement ses vignes de 65 ans d’âge car elle ne veut pas de palissage. « Il y a sur ces vignes tellement d’heures de travail qu’on pourrait difficilement l’estimer ». La vendange est largement travaillée en grappes entières, les vins ne manquent ainsi ni de matière ni de fraicheur.
Des Beaujolais complexes, racés, texturés, sublimes. Plusieurs expressions des terroirs du Beaujolais fortes en émotion !
Le Domaine MIA est l’un des plus grands domaines de la Côte Chalonnaise aujourd’hui cultivé en agriculture biologique, réparti sur des appellations pleines de surprises et des pépites montantes de la Bourgogne en Mercurey et en Rully.
Soucieux de prolonger la philosophie : d’une Nature à la manoeuvre, tout en insufflant une nouvelle vitalité et énergie au domaine, son propriétaire en confie les clefs à sa fille Mia en 2020. La jeune femme souhaite écrire un nouveau chapitre du domaine en lui insufflant sa patte, faite de passion, d’engagement, de modernité et de féminité. Mia donc, porteuse d’élans nouveaux, ceux de sa génération et qui entend pousser plus loin encore la philosophie naturelle du domaine en l’engageant plus encore en biodynamie. La co-énergie pourrait être le maître mot pour décrire le domaine dans son organisation.
Une synergie de talents humains : autant d’âges, d’expériences et d’expertises diverses mises en oeuvre pour atteindre les ambitions que le domaine s’est fixées dans le respect de ses valeurs.
Le destin d’Agnès Paquet prend un tournant lorsqu’elle décide de récupérer la parcelle de ses parents sur le point de vendre, cette dernière étant exploitée en fermage par des vignerons voisins.
Alors qu’elle était en école de commerce, elle embrasse le métier de vigneronne pour garder le vignoble en héritage. Crée en 2000, son propre domaine s’étend désormais sur quelques 13 hectares sur les appellations Pommard, Auxey-Duresses, Chassagne-Montrachet ou encore St-Aubin.
Elle a à coeur le respect de la nature et du terroir. La majorité des travaux à la vigne sont réalisés à la main. Les vendanges sont elles aussi effectuées à la main. L’âge moyen des ceps est de 50 ans. Au domaine Agnès Paquet, les rendements sont volontairement limités.
Après des vendanges minutieuses, les raisins sont à nouveau triés manuellement sur table. Le domaine utilise très peu d’intrants, la majorité du travail étant réalisé par les levures indigènes. Les vinifications des vins rouges ont lieu en cuve béton pendant 15 à 20 jours. L’élevage en fûts, neufs entre 15 et 30%, dure de 10 à 12 mois selon le millésime. Pour les vins blancs, les deux fermentations sont réalisées durant l’élevage qui dure de 11 à 18 mois.
Ses vins sont gourmands, frais, purs et éclatants !
Après des études d’œnologie, des travaux de conseils et de ventes pour un laboratoire beaunois, Sylvain Pataille réalise son rêve et commence en 1999 à travailler un hectare de vignes en location sur la commune de Marsannay. Grâce à son savoir-faire et son travail, il a réussi à faire sa place sur le terrain très concurrentiel des vins de Bourgogne.
Aujourd'hui, il est l'heureux propriétaire de 14 hectares de vignes, sur les mêmes terres qui l'ont vu naître. Véritable acharné de travail, il s'occupe de ses vignes avec une ardeur peu commune. Il le dit lui-même : une évolution pareille en quelques années, "ça use un homme". Mais son acharnement a porté ses fruits. C’est notamment grâce à ses méthodes de culture en agriculture biodynamique qui laissent s’exprimer son terroir.
Avec un style simple et proche de la nature, la maîtrise des rendements, le labour des vieilles vignes fait à cheval...Les vinifications sont faites par pressurages verticaux et les interventions y sont réduites au minimum. Un élevage long est favorisé et celui-ci devrait encore s'allonger sur les prochains millésimes.
Il parle des élevages comme d'une "continuité de la vigne" et n'aime pas "brusquer le végétal", il se définit comme une chef d'orchestre plus que comme musicien, "C'est pas toi qui doit guider ce qui est déjà programmé. C'est le climat, c'est l'année, c'est la plante. Nous on doit seulement essayer d'exprimer ce qui en ressort. On a un fruit magique, un fruit capable de mimétisme, de reproduire tous les arômes qui l'entourent.. .. Je n'aime pas changer le millésime."
Le Domaine Pignier qui doit son origine aux Moines Chartreux est installé à Montaigu (limitrophe de Lons le Saunier). C’est un domaine familial qui existe depuis 1794 et compte à l’heure actuelle 15 ha de vignes qui se situent essentiellement sur l’appellation Côtes du Jura.
C’est maintenant la 7ème génération de vignerons qui officie au domaine en perpétuant la tradition. Les trois membres de la famille (Jean-Etienne, Antoine et Marie-Florence )ont tous décidés de produire des vins dans le respect de la nature. C’est pour cela qu’ils ont converti la totalité du domaine en biodynamie depuis 1998. Ils choisissent volontairement de limiter Le rendement pour améliorer la
qualité du raisin, il est en moyenne de 35hl/ha, ce qui est très peu pour le secteur.
Leur but premier est de mettre en valeur la typicité de leur terroir, ils utilisent également pour cela des préparats à base de plantes.
Les vins du domaine Pignier sont toujours élaborés avec une maitrise impressionnante et montrent une pureté et une élégance digne des plus grands vins du Jura.
Antoine Sanzay a repris le vignoble de ses grands-parents coopérateurs à la cave de Saint-Cyren-Bourg. Installé en 1999, il a livré lui aussi durant trois années toute sa vendange à la coopération, avant de se lancer en vinifiant petit à petit les vignes du domaine (vignoble enherbé et cultivé sous le rang). “Mon grand-père s’étonne de voir son petit-fils recultiver ses terres, comme avant-guerre ; moi, je veux lui prouver qu’il peut me faire confiance”, explique-t-il.
Suivant les conseils des meilleurs vignerons de la région, dont Nady Foucault du Clos Rougeart, il produit aujourd’hui certains des meilleurs vins de la région, véritables références de Saumur et Saumur-Champigny année après année. Il possède 4 hectares sur le terroir des Poyeux, l'un des plus prestigieux de la région. Les vignes reposent essentiellement sur des terroirs siliceux-calcaires et argilo-calcaires et sont conduites en agriculture biologique, certifiées depuis le millésime 2014. Les élevages sont précis, les vins justes, avec un joli fruit. On apprécie leur pureté et leur précision.
N'hésitez pas à les carafer avant de les déguster afin qu'ils s'expriment au mieux.
Pour Moi, c'est déjà un grand vigneron, une priorité à avoir en cave d'autant que les prix restent mesurés eu égard à la qualité des vins.
Mais attention, si vous ne connaissez pas les vins de Loire, il est préférable de savoir si le style vous correspond. Vous pouvez les déguster au restaurant sur demande, j’ai des millésime plus anciens en cave.
Mais pour moi, ce sont clairement des vins extraordinaires !
Le domaine Pierre Thibert est un jeune domaine qui n’est qu’à la 2ème génération. Ce domaine existe depuis 1989. Je l’ai découvert il n’y a pas longtemps grâce à mes vendanges chez Camille Thiriet à Corgoloin. Un peu de géographie : Corgoloin, village pas très connu de la Bourgogne est situé après Comblanchien, très connu pour ses carrières, juste à la frontière de la Côte de Beaune et de la Côte de Nuits.
Aujourd’hui c’est Arthur, 28 ans, qui s’occupe du domaine, qui travaille aux vignes et qui s’occupe de la vinification, assisté par son père. C’est un jeune homme discret, assez timide, gros travailleur qui fait des vins plutôt gourmands, assez élégants. Le domaine possède quelques parcelles sur de petites appellations comme Chorey-les-Beaune, Beaune Village, quelques Nuits Saint Georges Village et également
un 1er cru sur Nuits-Saint-Georges.
C’est aujourd’hui un très bon compromis pour boire des bourgognes à des prix encore raisonnables, mais ayant déjà un niveau de qualité élevé.
Voici un domaine qui me tient tout particulièrement à cœur, le Domaine Camille Thiriet.
Camille donc.. et Matt son compagnon d’origine canadienne qui ont commencé leur aventure vigneronne en 2016.
Matt a travaillé dans plusieurs domaines dont le domaine De Villaine à Bouzeron qui fait de très beaux Rully, très précis et qui comme son nom l’indique appartient à Aubert de Villaine l’ancien gérant de la Romanée Conti.
Camille, elle, bourguignonne d’adoption habite déjà depuis plus de quinze ans à Comblanchien. Plus jeune elle avait pensé se lancer dans une carrière de nez dans le monde du parfum, mais finalement l’amour du vin l’a appelé à créer son micro domaine comme on peut l’appeler également « vin de garage ». Ils ont donc commencé en 2016 dans un garage à vinifier quelques cuves de raisins délicatement sélectionnés comme par exemple au domaine de Bellene qui est tenu par Nicolas Potel, vigneron très rigoureux.
Cela fait quelques années que je vais faire les vendanges avec Camille et Mathieu et je peu affirmer qu’ils sont Passionnés et totalement investis dans leur projet. La cave est d’une hygiène irréprochable. Tout est maintenu dans un état sanitaire exceptionnel, la table de tri du raisin est scrupuleusement contrôlée avec l’aide jusqu’en 2022 de Bernard Noblet , l’ancien maitre de Chai de la DRC , Rien que ça !! J’ai d’ailleurs eu la chance de travailler à cette même table de tri avec lui !! (C’est un peu comme faire des passes avec Zidane 😉), ce qui au final nous donne des vins d’une finesse et d’une élégance folle.
Le monde du vin s’arrache déjà leurs vins et à juste raison ! On l’appelle parfois la nouvelle Cécile Tremblay.
Depuis le millésime 2022 ils ont fait l’acquisition d’un petit domaine à Corgoloin avec 6 hectares de vignes en propriété sur de petites appellations. Et les premiers résultats vont dans la continuité du travail accomplis jusqu’à aujourd’hui.
Un Domaine à suivre Absolument !
Trediberri est né à Berri - un petit village situé dans la partie la plus occidentale de La Morra, à l'extrême ouest de la région de Barolo - par la volonté de trois amis : d'où " tre-di-Berri ".
Tout a commencé en 2007, lorsque Nicola, son père Federico et son ami Vladimiro ont acheté 5 hectares destinés à la production exclusive de Barolo ; ils livrent leurs premiers millésimes en 2011. La philosophie de ces 3 hommes consiste à dire qu’une bonne bouteille, c'est un vin que l’on aime boire et qui se boit facilement ! Ne leur dites pas que buvabilité et complexité sont antinomiques, car ils sont toujours à la recherche d’équilibre, de profondeur & de complexité.
Aujourd'hui, il y a 8 hectares de vignes et en plus des 5 hectares à Berri, les trois possèdent également 2 hectares à Rocche dell'Annunziata et Torriglione - où ils produisent du Barolo et du Barbera
La production est libre de dogmes et de protocoles ; la vinification se fait généralement en ciment, sans renoncer au bois ou à l'inox et la durée de la macération, ainsi que celle de l'affinage est régulée de temps en temps, afin d'obtenir toujours, des vins de grande buvabilité et d'excellent équilibre.
Petite anecdote : L'auteur des étiquettes Trediberri est Pierflavio Gallina, un artiste né à Santo Stefano Belbo.
Sylvain Fadat du domaine d'Aupilhac a été élu vigneron de l’année en 2021 par la RVF. Issu d'une famille de vignerons depuis 5 générations, il se consacre à la culture de la vigne en 1992. Les débuts ont été épiques. En effet, les 4 premières années, les vinifications étaient effectuées dans des citernes de camions, dans la cave qui n'avait pas encore de toiture ! Une cave ouverte en 1993, puis une cave enterrée en 1997, sont créées pour entreposer les barriques et les foudres.
Le vignoble est séparé en 2 terroirs bien distincts :
- Aupilhac, lieu-dit composé de vignes en terrasses exposées Sud-Ouest, planté principalement des cépages mourvèdre et carignan.
- Les Cocalières, cirque (en forme d'amphithéâtre) exposé Nord et Ouest, situé à 350m d'altitude. La syrah est le cépage dominant, complété par le mourvèdre et le grenache.
Les cépages blancs, plantés sur la partie orientée Nord des Cocalières, sont les 4 cépages de l'appellation Coteaux du Languedoc : la roussanne, la marsanne, le grenache blanc et le vermentino.
Sylvain Fadat considère que le travail à la vigne a plus d'influence que celui de la cave sur le résultat final du vin : labours réguliers, culture biodynamique (dont il est un pionnier), vendanges manuelles à maturité optimale.
Tout ici est mis en œuvre pour produire quelques-uns des meilleurs vins du Languedoc, qui vieillissent admirablement bien.
Le Style des vins est élégant et gourmand , il faudra attendre 4 à 5 ans pour profiter de la profondeur des Parcellaires : le carignan / Cocalières rouge / La Boda / Le Clos ( pour cela j’ai déjà pris un peu d’avance 😉)
La Cuvée Aupilhac se déguste déjà avec Plaisir !
Quand à Lou Mazet et au Cinsault , ils sont parfaits un peu frais pour les belles soirées d’été !
Le Domaine de Marchandise crée dans les années 1970 est tout d’abord une histoire de famille, celle des frères Pierre et Robert Chauvier. Ce vignoble de 15 hectares, avec le rocher de Roquebrune en toile de fond, a été totalement restructuré, avec l’apport de cépages tels le tibouren, le mourvèdre, aux côtés du grenache et de la syrah.
Aujourd’hui, une nouvelle génération, aussi passionnée a pris le relais. La particularité du domaine c’est de faire un seul rosé et un seul rouge et c’est ainsi depuis 40 ans !
Les Chauvier sont partis de rien et sont des précurseurs qui ont su bien s’entourer. Résultat : le 1er rosé clair de la région est un succès immédiat, car la qualité du vin est sublime.
Définis comme étant un subtil équilibre entre puissance et élégance, les vins du domaine de Marcoux sont réalisés d’une main de maître par une famille originaire de Châteauneuf-du-Pape depuis…1344.
Talent, respect du terroir à travers une philosophie biodynamique, passion et exigence assurent chaque année une production recherchée pour sa pureté d’expression. Dans cette appellation à l’image plutôt virile, voici un domaine tenu par deux soeurs, Catherine et Sophie Armenier, dont le frère a été le pionnier de l’appellation en biodynamie dès 1991. Si durant de nombreuses années les deux soeurs se sont réparties le travail, le fils de Sophie, Vincent Estevenin rejoint le domaine en 2015 afin de remplacer Catherine.
Les vignes sont âgées de 50 à 100 ans, majoritairement des grenaches. Le domaine travaille sur des petits rendements et s’efforce depuis plusieurs années de produire des vins toujours plus fins et souples.
Véritable incarnation de la volonté de la Maison Saget La Perrière de produire de grands vins, le Domaine de Terres Blanches est le symbole de l’attachement qualitatif qui anime la Famille depuis des générations. Telle une pierre précieuse à l’état brut, il aura fallu l’intervention avisée des hommes et notamment celle de l’équipe de Stéphane Derenoncourt pour aider à tirer la quintessence des magnifiques terroirs dont dispose le Domaine viticole.
A l’origine du projet et convaincus du potentiel du Domaine de "Terres Blanches", Stéphane Derenoncourt et son équipe sont parvenus à transcender l’expression minérale des vins blancs du Domaine et la délicatesse de ses vins rouges grâce à un travail exigeant sur la vigne et les sols.
Les vinifications respectent soigneusement les qualités propres du raisin ; un minimum d’interventions mais une vigilance extrême permettent leur épanouissement. Chaque parcelle est ainsi vinifiée séparément.
Le Domaine de l'Enclos est plutôt récent dans le patrimoine viticole chablisien. Il est né en 2016 par la volonté de deux frères (Romain et Damien Bouchard) de produire leurs propres vins après la vente de l'activité de négoce fondé par leur père Pascal Bouchard.
Les 29 hectares repris par les deux frères sont dès le départ convertis en agriculture biologique et une magnifique cuverie construite dans le coeur de Chablis.
Le domaine de l'Enclos vinifie des raisins en levures indigènes, sans intrant mis à part un minimum de souffre après pressurage. Les vins affichent des profils généreux, gourmands et mûrs, tout en conservant la minéralité sous-jacente des terroirs de Chablis.
Une valeur très montante de Chablis, le tout en bio !
Ferdinand Sabon, éleveur et agriculteur, plante en 1912 les cinq premiers hectares du domaine de la Janasse. En 1967, formé sur le tas, Aimé Sabon, Petit Fils de Ferdinand, privilégie la vigne au détriment des activités maraîchères et horticultrices et souhaite s’émanciper de sa cave coopérative. En 1973, il construit sa cave et crée ainsi le Domaine qui fait partie de l’élite châteauneuvoise d’aujourd’hui. Les vignes de Châteauneuf-du-Pape sont majoritairement réparties sur la commune de Courthézon.
Il produit également de splendides cuvées de côtes-du-rhône provenant de vignes jouxtant l’appellation Châteauneuf-du-Pape. Avec des maturités souvent très élevées, les vins sont d’un style opulent, mais en contrepartie, les tanins et les textures sont toujours d’une grande finesse. A cela s'ajoute une particulière méticulosité dans la vinification et l'élevage des vins.
Depuis quelques millésimes, les vins sont moins portés sur la richesse et se montrent légèrement plus digestes.
Le domaine de la Soufrandière est une histoire de famille. Il a été acquis en 1947 par Jules Bret et les raisins de ce domaine ont toujours été vendus à la cave coopérative de Vinzelles jusqu’en 1998. Les frères Bret ont grandi à Paris et venaient chaque été en vacances chez leur grand-père dans le Maconnais. Ils sont tombés amoureux de la nature de la vigne et de la viticulture et se sont naturellement dirigés vers le monde du vin. En 1998, ils reprennent donc le domaine familial et décident de faire de ce domaine un fer de lance du Maconnais. Ils décideront dès le départ de travailler en bio puis en biodynamie certifié Demeter. Ils accompagnent les vignes du domaine par une activité de négoce en 2001. Cette activité de négoce sera dans la même vision que le domaine, c’est-à-dire les raisins sont suivis au cas par cas, leur but est de faire des vins de négoce haute couture .
Bien sûr, les débuts ne furent pas de tout repos et les vins étaient au début, dans les années 2000 des fois variables, des fois très grands, mais ce qui est sûr, c’est qu’ils ont travaillé très durs et sont très talentueux. Aujourd’hui ces problèmes sont totalement résolus. Depuis les millésimes 2018/2019 les vins sont d’un équilibre, d’une pureté et d’une régularité sans faille. Ils sont constamment à la recherche d’améliorations, ils font constamment des essais et cela porte ses fruits.
Le domaine de la Vougeraie est né en 1999, demeure familiale, symbole de la filiation de Louis Boisset le grand-père, Jean-Claude Boisset son fils et aujourd’hui Nathalie et Jean-Charles. Créée de toutes pièces à partir des plus beaux terroirs de la famille Boisset, La Vougeraie c’est aussi une volonté, « révéler les terroirs dans l’excellence ». Une philosophie exigeante exprimée dès l’origine par le choix de la viticulture biologique : retrouver des sols vivants pour exalter des vins purs. Des sols travaillés, des petits rendements, des raisins concentrés et surtout préservés avec une extrême douceur de leur naissance à leur métamorphose.
Sylvie Poillot continue l’oeuvre inspirée de Pierre Vincent qui a rejoint le domaine Leflaive. Le vignoble certifié en bio et cultivé en biodynamie donne certains des vins les plus accomplis de la Bourgogne actuelle, dans les plus grands terroirs des deux Côtes.
Il faut remercier la famille Boisset d’accepter les sacrifices de rendements liés aux exigences de ce mode de culture. Les vins vinifiés de plus en plus souvent en raisins entiers ont une élégance de texture et de saveur superlative.
C’est l’un des plus célèbres domaines de Bourgogne, renommé dans le monde entier pour ses grands vins.
Le domaine des Comtes Lafon a été fondé à Meursault en 1918 par Jules Lafon. Malgré sa notoriété, le domaine n'a cessé d'améliorer sa production grâce au travail minutieux de Dominique Lafon. Aujourd’hui, même s'il garde toujours un œil attentif sur la production, il cède sa place à Léa, sa fille, arrivée en 2019, et Pierre Lafon, son neveu, arrivé courant 2020.
Sur les dix dernières années, le style des blancs a évolué vers davantage de fraîcheur et de race, sans perdre en poids et en ampleur de bouche. Le style de vinification a aussi changé : les vins vont davantage vers la réduction, ils sont plus élancés, moins crémeux. La large gamme de meursaults s’est encore étoffée depuis 2011 de deux Premiers crus : "Les Bouchères" et "Les Poruzots". Les rouges ont gagné en équilibre grâce à un travail plus délicat durant la phase d'extraction, d'où des tanins plus souples et moins massifs et une plus grande place accordée à la dimension du fruit.
La relève est en marche, Pierre et Léa produisent des vins qui ne démentent pas leur rang.
Thierry Germain, représentant la sixième génération de vignerons de sa famille, a grandi dans le Bordelais.
Thierry Germain et ses Roches Neuves ont rejoint les domaines les plus réputés de toute la vallée de la Loire : 5*/5 sur le Guide Bettane+Desseauve et 3*/3 sur La Revue du vin de France.
Au début des années 2000, il se remet totalement en cause, notamment en se posant la question du bio, même s’il travaillait déjà ses sols depuis 1995, pratiquement dès ses débuts. Dès 2002 il convertit l’ensemble du domaine à la biodynamie. Inspiré par la conduite des vignes de Lalou Bize-Leroy, nom mythique en Bourgogne, il arrête de rogner ses vignes ce qui permet d’inciter la plante à travailler pour ses fruits plus que pour ses feuilles et finit par donner un nouvel équilibre aux raisins et in fine, moins chargés en alcool et plus riches en matière. Ces changements de pratiques à la vigne s’accompagnent d’un nouveau style de vinification. Adieu les vins issus de raisins très, voire trop mûrs, – parfois même compotés – à la matière très extraite. Ce qui prime, depuis quelques années, c’est la recherche de la fraîcheur et de la délicatesse de la matière en privilégiant des vendanges plus précoces.
Cette inflexion de style a probablement dérouté une poignée de fans de la première époque, mais elle a permis au domaine des Roches Neuves de connaître une accélération de sa reconnaissance auprès de la critique et surtout des amateurs qui apprécient de plus en plus les vins qui se boivent, plutôt que les vins qui se dégustent !
Les rouges nous offrent un éclat particulièrement revigorant. Ils sont à la fois d'une profondeur exemplaire, d'un parfum et d'un délié de texture unique. En suivant le même chemin, le chenin blanc s’est construit une identité distincte, alliant tension et fermeté.
Le Domaine du Coulet, situé à Cornas dans la vallée du Rhône, est un vignoble dirigé par le jeune et passionné vigneron Matthieu Barret. Depuis sa prise de fonction en 2001, Matthieu Barret a su insuffler une nouvelle dynamique au domaine familial, produisant des vins rouges d'exception en appellation Cornas et Côtes du Rhône. Avec son approche axée sur la qualité et le respect de la nature, le Domaine du Coulet se démarque comme l'un des domaines les plus enthousiasmants de la région.
Passionné par son terroir et soucieux de préserver les traditions viticoles de la région, il perpétue le savoir-faire familial tout en apportant sa propre vision moderne et dynamique à la production de vins.
La syrah est le cépage emblématique du Domaine du Coulet, les vins sont reconnus pour leur qualité exceptionnelle et leur capacité à exprimer pleinement le terroir unique de Cornas.
En Biodynamie depuis toujours, 2006 signe le début d'un nouveau type de vin. Depuis, les élevages sont en effet partiellement effectués dans des oeufs en ciments (les cuves ovoïdes) afin d'amplifier la fraîcheur, le gras et le fruit.
Les vins de Matthieu Barret sont de vrais breuvages de terroir, francs, honnêtes et d'une belle typicité. Digestes, élégants et bourrés de fruits, ils sont souvent taillés pour les longues gardes. Sur les Cornas , il faudra garder au minimum 5 ans les cuvées "Brise Cailloux" et "Géniale Patronne" et 10ans pour "Billes Noires" !
Mais croyez- moi, Votre patience sera récompensée, ces vins sont alors au plus haut de ce que la Syrah peut offrir en vibration, énergie et émotions. Les "Petits Ours" eux, vous donnerons dès leurs prime jeunesse un aperçu du style de la Maison. A noter, La cuvée "Je suis ton père " à base du cépage Dureza très peu connu, qui est donc le Père de la Syrah 😊 sera réservé aux curieux de la dégustation , c’est très Bon , mais cela déroutera les nons Initiés !
Le Roc des Anges, situé à Montner, a été créé en 2001 par Marjorie et Stéphane Gallet. A l’origine de ce nom, un côteau au sol blanc, au milieu des schistes noirs : le lieu-dit s’appelle le « Roc Blanc ». Ainsi, les anges ont été choisis pour symboliser cette veine de quartz et le Roc Blanc est devenu Le Roc des Anges.
Il se compose de 25 hectares, essentiellement planté de cépages méditerranéens menés à faibles rendements (17 hl/ha en moyenne). Il repose sur des sols de schistes superficiels et drainants, favorisant l’enracinement en profondeur. Le travail s’y effectue dans le sens du terroir : la totalité du vignoble est en biodynamie.
Le travail à la cave s’opère dans la continuité du travail réalisé à la vigne. La simplicité est la règle. Les élevages sont raisonnés et élevés majoritairement en cuve béton, afin qu’ils respirent et que le fruit soit préservé.
Ce sont des vins du Sud avec du soleil bien sur, mais qui gardent de la fraicheur, de l’équilibre et du fruit grâce à leur exposition et à l’altitude du vignoble qui offre des nuits fraîches.
Les vins de la Madone constituent l'une des plus passionnantes expériences des Côtes du Forez.
Gilles Bonnefoy s'attache à capter la pureté scintillante du fruit aussi bien dans ses rouges de gamay que dans ses blancs (IGP d'Urfé) de roussanne et un assemblage de sauvignons blanc et gris. Cet éclat puisé dans des sols de granite et volcaniques passe par une conduite de la vigne en biodynamie (certification en 2008) et des vinifications partiellement en grappes entières et élevages uniquement en cuve.
Maison Morin Nicolas -Nous avons ici encore un jeune et talentueux Vigneron. Après avoir travaillé dans quelques Jolis Domaines tels le Château Pedesclaux et La Vougeraie, Nicolas, tonnelier de formation, s’est installé à Nuits Saint Georges en 2014. Il y créé son négoce Hautes Coutures, c.a.d qu’il achète les raisins à des Viticulteurs. Tout est ultra suivi, minutieux et en Biodynamie et il fabrique bien sûr ses fûts lui-même !
Puis en 2019, il reprend un domaine de 3 hectares en Monopole à Mâlain. Le voilà donc micro négociant et propriétaire de vignes.
Les Vins sont Fruités, gourmands et Elégants. Plutôt modernes, ils plairont tout de suite au plus grand nombre.. des vins de Soif pour le micro-négoce et à garder un peu plus longtemps pour les vins de Domaines, 1 à 2 ans suffirons.
Situé à St Marcel d’Ardèche, la famille Thibon achète le Mas de Libian en 1670. Hélène et son mari s'associent à leurs parents sur le domaine en 1995, rejoint par sa soeur Catherine en 2006 et enfin avec Aurélien (le fils d'Hélène et Alain) en 2016.
Un domaine conduit en agriculture biologique et biodynamique, comme aime à le dire Hélène : « le passage en agriculture AB et certification Demeter n’a rien changé au travail, le sol n’a subi ni l’impact des pesticides ni celui des désherbants ». De plus, autour des vignes, la famille a développé la création de terres nourricières (8 Ha). C’est-à-dire, des parcelles de cultures diverses (comme le foin, les oliviers, des céréales, etc.) qui participent à la création d’une biodiversité plus complète. Abeilles, coccinelles affluent en masse et permettent de maintenir un environnement favorable à la viticulture.
La philosophie menée à la vigne se retrouve aussi à la cave. Seules des doses dérisoires de soufre sont ajoutées au vin. Les cuvées gardent ainsi leurs caractères fruités et frais naturellement présents grâce au terroir. Ce qui est marquant parmi les vins du domaine c’est qu’ils font la synthèse entre le nord et le sud de la Vallée du Rhône. Grâce à leur position géographique, les vins profitent d’une exposition au soleil optimale, ce qui gorge les grappes d'arômes intenses de fruit, mais également d’une fraîcheur remarquable dans chacune des cuvées. Résultat : de jolies cuvées, uniques, gourmandes et dotées d’un bon potentiel de garde.
J’aime particulièrement les Vins du Mas de Libian car ils sont atypiques !
Laissez vous surprendre !
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